- L’interprétariat consécutif consiste à restituer dans l’autre langue les propos de l’orateur qui marque un temps de pause pour la traduction après chaque phrase ou expression d’une idée. L’interprète prend des notes qui l’aideront à reformuler fidèlement et intégralement le discours dans l’autre langue.
- L’interprétariat simultané se pratique dans une cabine vitrée insonorisée. L’interprète reçoit les propos de l’orateur par un casque et les traduit simultanément dans un microphone (pas de temps de pause). Les auditeurs entendent l’interprétation dans un casque relié à un boitier récepteur individuel qui leur permet de sélectionner la langue et le volume. L’interprétation simultanée offre un gain de temps significatif par rapport à la consécutive.
- L’interprétariat de liaison ou le chuchotage, comme son nom l’indique, consiste à chuchoter l’interprétation pour les auditeurs qui devront être très peu nombreux (maximum 3). Au cours de visites officielles ou de réunions d'affaires, l'interprète intervient à chaque échange verbal entre les protagonistes. L’interprétation est simultanée mais se fait sans aucun équipement.
- Les services d’un interprète professionnel sont facturés à la journée, parfois à la demi-journée. Lorsqu’un interprète réserve du temps pour un engagement d’une demi-journée, il réserve en réalité la journée complète pour vous : il faut inclure le temps de préparation et le temps de déplacement.
- Le code déontologique de l'interprète :
La fidélité
L'interprète est tenu de traduire l'intégralité du message et l'intention qui s'y rattache.
La neutralité
L'interprète ne peut intervenir dans les échanges et ne peut être pris à partie dans la discussion. Ses opinions ne doivent pas transparaître dans son interprétation.
Le secret professionnel
L'interprète est lié au secret professionnel avant, pendant et après sa prestation.
Serbo-croate... serbe, croate, bosniaque, monténégrin : une, deux, trois, quatre langues ?